L’occasion de se remémorer notre capacité collective de rêver
3 novembre, 2020Au fil des derniers jours, nous avons vu de nombreuses personnes prendre la parole afin de nous rappeler les événements historiques qui ont marqué le Québec en 1995. Alors que plusieurs pourraient nous taxer de s’enfoncer dans la nostalgie et dans la logique du « c’était bien mieux avant », je vois plutôt ceci comme un rappel de nos aptitudes à nous mobiliser et de faire cause commune pour notre plein épanouissement.
Comme le soulignait notre chef dans son texte que je vous invite à consulter et intitulé « Vingt-cinq ans plus tard: le courage de rêver », nous avons trop tendance à considérer 1995 comme un échec et comme la fin du rêve souverainiste tout en abordant cet événement sous une vision négative. Ce ne fut certainement pas le résultat escompté, cependant, il s’agit d’un résultat incroyable lorsque l’on considère l’ensemble des démarches illégales réalisées par le fédéral ainsi que le fait que le oui n’avait obtenu que 40% en 1980. Il s’agissait donc d’un gain de près de 10% en 15 ans.
Un sondage Léger mentionnait dans les dernières semaines que près de 40% de Québécois seraient prêt à voter oui dans le cadre d’un référendum. Il s’agit d’une excellente nouvelle alors que nous sortons de près de deux décennies durant lesquels le projet fut mis en veilleuse par les gouvernements successifs et durant lesquels de nombreuses démarches du fédéral comme la Loi sur la clarté référendaire et le scandale des commandites sont venues tenter de bloquer notre option.
Voyons alors la période qui s’entame avec optimisme et en regardant tout ce que nous avons accompli. Il y a honnêtement de quoi en être fier. Nous formons une jeunesse engagée qui se mobilise pour des causes qui lui tiennent à coeur. Nous faisons partie d’une population qui croit toujours que la souveraineté est l’aboutissement normal et légitime de notre nation. Il n’en tient qu’à nous de nous faire confiance et de constater tout ce que nous avons fait pour nous convaincre de notre capacité à franchir les prochaines étapes.
L’occasion de jeter un nouveau regard sur le référendum de 1995 doit être vue comme un appel à la mobilisation et une poussée de confiance en notre capacité collective de rêver. Ayons confiance en nos rêves, car ce sont dans ceux-ci que se trouvent les projets qui en valent la peine. La souveraineté en est le premier exemple.
Je profite finalement de ce texte afin de vous encourager à nous contacter si vous souhaitez vous exprimer sur ce blogue. Il s’agit d’un formidable outil permettant de mettre en valeur les grands talents de nos militants et militantes.